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Le swing, c'est pour tout le monde!

Dany et sa partenaire de danse Geneviève veulent faire connaître le swing.
Dany et sa partenaire de danse Geneviève veulent faire connaître le swing.
Photo : Michaël Drapeau – michaeldrapeau.com

5 mars 2009

Robin Renaud

Disparu des planchers de danse au profit du rock and roll dans les années 50, le swing était la danse fétiche de l'entre-deux-guerres. Il connaît ces dernières années une renaissance flamboyante. Le 14 mars, des étudiantes et étudiants de l'UdeS lancent une invitation à toute la communauté universitaire à découvrir cette passion. Au menu, une leçon d'initiation d'une heure, et toute une soirée pour se déhancher aux rythmes d'un orchestre formé d'étudiants de l'École de musique.

L'initiateur de ce projet est Dany Plouffe, doctorant en physique. Son but : promouvoir le swing, faire danser le plus de monde possible et faire connaître des musiciens qui étudient à l'École de musique. «Je me rends compte avec le temps que la danse peut apporter beaucoup aux gens, explique-t-il. Le swing permet de faire de l'activité physique, de créer des liens sociaux à l'extérieur de notre contexte professionnel ou scolaire habituel, de développer un sens créatif. C'est une danse qui permet beaucoup d'improvisation et qui aide à développer davantage son sens musical. J'ai vu à quel point la danse pouvait contribuer beaucoup à faire progresser quelqu'un sur différents plans de sa vie.»

Avec des organisations comme Zone Swing ou Swing Sherbrooke, cette danse compte de plus en plus d'adeptes, dont un très grand nombre d'étudiants, dit Dany Plouffe. Il estime que 90 % de la confrérie swing présente à l'Université se compose d'étudiantes et d'étudiants. «Ça n'empêche pas les autres groupes de s'adonner au swing. J'aimerais bien voir plus de membres du personnel participer à l'activité; ils verraient à quel point une telle activité peut être agréable et bénéfique pour eux», ajoute-t-il.

Mais pourquoi le swing est-il si populaire chez les jeunes dans la vingtaine? «C'est une danse dynamique, très rythmée et physique, répond Dany Plouffe. Le swing n'a pas le côté sérieux ou formel que peuvent avoir d'autres styles. De plus, le contexte des soirées swing n'oblige pas à s'y présenter avec un partenaire. Que l'on arrive seul ou en couple, tout le monde est appelé à changer de partenaire plusieurs fois dans la soirée. C'est très décontracté et c'est une belle occasion de socialiser.»

Soirée swing : le samedi 14 mars à la Fakulté, rue Galt Ouest. Entrée au coût de 8 $ avec cours d'introduction au swing et orchestre.